Ils sont nombreux, ces coaches en entrepreneuriat qui nous bassinent avec le livre de Robert Kiyosaki, les quadrant du cash flow, et qui ne peuvent pas expliquer le principe du cash flow.
C’est de là que surviennent la plupart des problèmes :
La plupart des lecteurs ne font pas l’effort de comprendre l’auteur, ni les concepts qu’évoquent l’auteur. Ils se contentent de répéter les paroles du livre.
Oui, j’avoue, ça leur donne l’air intelligent. Mais est-ce que ça aide tous ceux qui les écoutent quasi-religieusement ?
C’est quoi le cash flow ?
J’ai à la base une formation en gestion des entreprises, option comptabilité. Et j’avoue que j’ai abandonné à la fin de mon premier cycle à l’INTEC de Paris. 😅 Oui je sais, je suis un school dropper, mais je ne fais rien dans la vie qui ne me passionne pas. C’est comme ça.
Pourquoi j’évoque ma base scolaire, eh bien, pour montrer un peu d’autorité dans le domaine, sachant que je gère un business depuis 12 ans, et il est toujours ouvert. Mais je le fais en tant que propriétaire de petite entreprise qui a des ambitions entrepreneuriales. Beaucoup pensent être des entrepreneurs, mais en réalité, n’en sont pas.
Le cash-flow totalise l’ensemble des flux de trésorerie générés par les activités d’une société. Cet indicateur permet de mesurer la marge réelle d’une entreprise, sa capacité à financer son développement (ses investissements notamment) à partir de son exploitation, ainsi que la masse des dividendes qu’elle peut servir à ses actionnaires.
Le cash-flow est particulièrement regardé par les analystes financiers, car il permet d’apprécier la solvabilité et la pérennité d’une entreprise.
Cette vidéo donne des détails intéressants sur le cash flow, d’une manière plus fun : 👇🏽
Cash flow : méthode de calcul
La formule permettant de calculer le cash-flow d’exploitation est la suivante :
Résultat net
+ dotations nettes aux amortissements et aux provisions
– plus-values de cession d’actifs
+ moins-values de cession d’actifs
– variation du besoin en fonds de roulement
Des termes nouveaux qui semblent nous embrouiller plutôt que nous éclairer. 😅
- Le résultat net, c’est la différence entre les produits et les charges durant un exercice comptable donné.
- Les dotations nettes aux amortissements et aux provisions correspondent aux amortissements de l’actif (dépréciation des locaux, machines, véhicules, etc.) ; aux dotations aux provisions sur éléments de l’actif (perte sur créances clients, titres, stocks, etc.) ; et aux dotations aux provisions pour risques et charges, au cas où ceux-ci se concrétisent (par exemple, perte éventuelle liée à un litige en cours).
- Les plus-values ou moins-values de cession sont représentatives des gains ou des pertes entre la valeur d’achat et de vente d’un actif.
- Les variations en besoin du fonds de roulement fluctuent selon le cash dont une entreprise a besoin pour assurer son cycle d’exploitation en tenant compte des décalages des flux de trésorerie.
À cette première notion de cash-flow entendu comme flux de trésorerie d’exploitation s’en ajoutent 2 autres :
- celle du free cash-flow, qui permet de mesurer le flux de trésorerie disponible généré par l’exploitation (operating assets) après paiement des investissements nécessaires pour maintenir ou développer l’outil de production ;
- celle du cash-flow to equity (flux de trésorerie revenant aux prêteurs), qui correspond au free cash-flow, une fois soustraits les flux revenant aux prêteurs, c’est-à-dire après impôt et variation nette de l’endettement bancaire et financier.
Oui, on a bien dit liberté financière. Et cela passe surtout par l’éducation financière…
Que faire de cette information ?
Eh, bien. Nous proposons depuis un moment déjà une formation sur la liberté financière, basée sur les quadrants du cash flow de Robert Kiyosaki, dont voici un extrait gratuit :
Alors, allez réaliser vos rêves !